Au lieu de vous blottir sous les couvertures par une froide matinée, pensez plutôt à enfiler vos chaussures de course. Si vous essayez de perdre du poids, votre métabolisme pourrait vous remercier, selon une nouvelle étude sur les effets des exercices fractionnés à haute intensité par temps froid (via Alerte scientifique).
Des chercheurs de l’Université Laurentienne en Ontario, au Canada, ont étudié les effets de « l’oxydation des lipides », ou de la combustion des graisses, chez 11 volontaires adultes « actifs sur le plan récréatif » alors qu’ils participaient à une série d’exercices (via le Journal de physiologie appliquée). Les volontaires ont effectué 10 « sprints à vélo » d’une minute suivis de périodes de récupération de 90 secondes (pédalage à un rythme plus lent) dans un environnement froid de 32 degrés Fahrenheit (0 degré Celsius) et dans un environnement plus chaud de 70 degrés Fahrenheit (21 degrés Celsius).
Leur étude, publiée en décembre, a révélé que l’oxydation des lipides des participants était de 358 % plus élevée pendant l’exercice dans un environnement froid. Cependant, les effets à long terme d’un tel exercice dans le froid sont inconnus, ont précisé les chercheurs.
L’exercice par temps froid stimule la combustion des graisses, mais les chercheurs ne savent pas exactement combien de temps cet effet dure
L’exercice par intervalles à haute intensité, également connu sous le nom d’entraînement par intervalles à haute intensité ou HIIT, consiste à « aller à fond » pendant une brève période, puis à s’accorder une période de récupération, selon SoiEn termes de course, au lieu de maintenir un rythme régulier sur environ un demi-mile, vous sprinteriez pendant 20 secondes, puis vous vous reposeriez pendant 40 secondes à une minute, puis vous répéteriez ce cycle sprint-repos.
Pour l’étude canadienne, les chercheurs ont mesuré la température corporelle centrale, la température cutanée, le rythme cardiaque et la quantité d’oxygène qui parvenait aux quadriceps entre les séances d’exercice du soir à deux températures différentes. Les chercheurs ont ensuite vérifié les échantillons de sang des volontaires le lendemain matin après un petit-déjeuner riche en matières grasses pour évaluer tout changement dans leur taux de sucre dans le sang.
Bien que l’exercice par temps froid ait stimulé l’oxydation des lipides « immédiatement après », les chercheurs n’ont constaté aucune « différence substantielle » après le petit-déjeuner le lendemain matin. Alerte scientifique De plus, les niveaux de sucre dans le sang des volontaires étaient meilleurs après avoir fait de l’exercice dans l’environnement le plus chaud des deux.
Quoi qu’il en soit, cette étude « constitue un point de départ intéressant pour examiner comment la température ambiante pourrait affecter la combustion des graisses lors de périodes d’exercice intensif », Alerte scientifique Remarques. Une étude réalisée début 2020 a établi un lien entre le métabolisme des hommes et la pratique d’exercices à des températures plus froides (4,6 degrés Celsius, soit environ 40 degrés Fahrenheit). D’autres études ont noté que de courts intervalles d’exercices intenses sont efficaces pour brûler les graisses.