Effets psychologiques :  Anxiété, dépression et maladies psychosomatiques. Tels sont les effets psychologiques observés. En réalité, ces effets sont peu spécifiques, ils peuvent très bien apparaître pour d’autres catastrophes, séismes, inondations … Par ailleurs le fait de vivre en permanence dans une zone contaminée est source de stress à l’origine de tensions familiales, augmentation de la consommation d’alcool, abus de médicaments et troubles plus ou moins importants du comportement.

Entre 1986 et 1993, une augmentation des suicides (50% par rapport à la population) est signalée pour les liquidateurs estoniens (4833 hommes) représentant la troisième cause de mortalité après les accidents et les maladies de l’appareil circulatoire. La dose moyenne reçue était de 109 mSv. (IPSN, 2000).

Quoiqu’il en soit, les informations objectives font défaut. En effet, le stress, les douleurs erratiques et autres insomnies sont systématiquement imputés à la catastrophe, alors le manque total de confiance envers les autorités et la détérioration de la situation économique contribuent également à amplifier une telle détresse psychologique.

5 Effets psychologiques qui modifient notre comportement

  • Tu plais plus aux autres quand tu te trompes.

Ceux qui (de façon apparente) ne se trompent jamais, sont moins sympathiques aux yeux des autres que ceux qui ne cachent pas qu’ils commettent des erreurs. Les erreurs nous rendent « plus humains » et donc plus attrayants. En revanche, la perfection établit une distance et une auréole d’invincibilité, qui est perçue comme très prétentieuse.

Cet « effet de l’erreur » a été prouvé par le psychologue Elliot Aronson. Les individus qui ont fait partie de son expérience ont écouté un enregistrement de personnes qui participaient à une évaluation surprise. Dans l’un des enregistrements, on pouvait entendre comment certains participants jetaient par terre une tasse de café par accident. Les résultats ont montré que les plus sympathiques étaient ceux qui avaient laissé tomber la tasse.

  • Les grandes attentes peuvent donner lieu à une nouvelle réalité.

Il s’agit de l’Effet Pygmalion, qui décrit comment la pensée d’une personne peut changer la réalité. C’est plus qu’une nouvelle théorie de notre époque, c’est un phénomène qui peut être prouvé.

Le psychologue Robert Rosenthal l’a mis à l’épreuve dans une école : à la rentrée, il a montré aux enseignants une liste des étudiants ayant obtenu les meilleurs résultats à une épreuve visant à mesurer le coefficient intellectuel. En fait il s’agissait d’une fausse liste, les noms qui y étaient inscrits avaient été choisis au hasard.

En fin d’année, ces étudiants ont obtenu les meilleurs résultats académiques.

Les attentes que les professeurs avaient par rapport à ces enfants étaient très importantes, et elles ont donné lieu à une nouvelle réalité. Rosenthal explique sa découverte ainsi : ce qu’une personne attend de l’autre peut devenir une prophétie auto-accomplie.

As-tu déjà entendu ce proverbe qui dit . « Si tu dis à quelqu’un qu’il est un cochon, il commencera bientôt à grogner » ? Et bien, c’est exactement cela.

  • Plus tu auras le choix, moins tu seras satisfait de ta décision.

Tu connais le remords de l’acheteur ? C’est ce qui t’arrive quand tu achètes quelque chose et que tu commences ensuite à regretter : “j’aurais pu le trouver moins cher“, ou ”j’aurais pu prendre l’autre modèle“, ou “j’aurais dû attendre les démarques, c’est dans deux semaines”.

Même si notre décision finale est tout à fait correcte, nous ne serons jamais satisfaits car il y avait beaucoup de choix. C’est ce que l’on appelle « le paradoxe du choix » : quand il y a trop de possibilités, il est difficile d’être sûr de la décision qui a été prise.

  • Plus il y aura de gens qui te verront dans le besoin, moins tu auras de chances d’obtenir de l’aide.

Si tu as besoin d’aide ne la cherche pas dans les masses. Tu pourrais être victime de « l’effet du spectateur ».

Ce phénomène a été étudié en 1968 par John Darley et Bibb Latané. Quand un individu qui faisait l’objet de l’expérience pensait qu’il était le seul spectateur d’un événement, il a porté de l’aide dans 85% des cas. Quand il y avait une personne en plus de la victime, il y a eu 65% d’aide. En présence de quatre témoins, la victime n’a reçu de l’aide que dans 31% des cas.

Souvent, les gens qui voient un accident n’essaient pas d’aider les victimes car elles pensent que quelqu’un d’autre va appeler la police. Mais si une personne savait que la responsabilité de l’aide retombe sur elle, et seulement sur elle, elle agirait avec beaucoup plus de volonté.

  • Tes erreurs ne sont pas aussi évidentes que tu le crois.

La sensation que tout le monde nous regarde n’est qu’un piège de notre imagination. Le paranoïa et l’insécurité que nous ressentons chaque fois que nous nous trompons ne reflète pas la réalité. Les gens remarquent nos fautes moins souvent que nous le croyons.

Pour mettre à l’épreuve « l’effet projecteur », une équipe de psychologues a demandé à un groupe de personnes de porter une chemise bizarre pendant toute la journée, pour voir combien de personnes l’avaient remarquée. Ces cobayes ont pensé avoir être observés deux fois plus que ce qu’ils l’avaient été en réalité.

Tu n’es pas autant le centre d’attention que tu l’imagines. Tu peux donc te sentir beaucoup plus sûr de toi-même dans les endroits publics et être toi-même.

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