Comment les SuperAgers vivent plus longtemps : Secrets d’une longévité en bonne santé

Vous êtes-vous déjà demandé comment les SuperAgers vivent plus longtemps ? À 95 ans, Sally Froelich incarne l’inspiration et la résilience. Ancienne employée de Macy’s et de Bloomingdale’s dans les années 1950, elle a marqué les esprits avec son émission The Sally Froelich Show, diffusée pendant plus de 20 ans. Aujourd’hui, elle fait partie d’une étude de grande envergure sur la longévité, l’étude familiale SuperAgers, qui vise à comprendre pourquoi certaines personnes atteignent un âge avancé tout en restant en bonne santé.

Une Étude Inédite Sur Les SuperAgers

Lancée par la Fédération américaine pour la recherche sur le vieillissement, l’étude SuperAgers a pour objectif de recruter 10 000 personnes âgées de 95 ans et plus, qui sont en bonne santé physique et mentale. De plus, l’étude inclut leurs enfants adultes et les conjoints de ces enfants, afin de comparer les profils génétiques. L’objectif final de cette étude est de comprendre les bases biologiques de la longévité et d’identifier les gènes spécifiques qui, un jour, pourraient aider chacun à vivre plus longtemps et en meilleure santé.

La Génétique, Clé de La Longévité ?

Pour Sofia Milman, généticienne spécialiste de la longévité, certains gènes semblent jouer un rôle fondamental dans la capacité à vieillir sans développer de maladies chroniques. En identifiant ces gènes, elle espère que les scientifiques pourront un jour développer des traitements qui imitent leurs effets protecteurs. Par ailleurs, bien que l’impact du mode de vie reste important, Milman a constaté que les SuperAgers bénéficient souvent d’une prédisposition génétique qui semble surpasser les facteurs liés au style de vie.

Le Mode De Vie : Un Facteur Essentiel Pour Tous

Même si la génétique semble avoir un rôle déterminant dans la longévité des SuperAgers, un mode de vie sain reste essentiel pour la grande majorité des gens. Rosanne Leipzig, gériatre et auteure de Honest Aging: An Insider’s Guide to the Second Half of Life, estime que seulement 20 à 40 % de la longévité est attribuable aux gènes. Selon elle, le reste dépend des choix de vie et de diverses circonstances, comme l’accès aux soins médicaux et une enfance dans un environnement sain.

Les Habitudes Pour Une Longévité En Pleine Forme

Les habitudes de vie de Sally Froelich sont inspirantes et offrent des exemples concrets de pratiques à adopter pour vieillir en bonne santé :

  • Une alimentation équilibrée : Trois repas sains par jour sans excès, car l’équilibre alimentaire est essentiel.
  • Pas de tabac ni d’alcool en excès : Fumer augmente le risque de décès prématuré, tandis qu’une consommation excessive d’alcool réduit l’espérance de vie.
  • Maintien d’un poids santé : Son poids n’a pas changé depuis des décennies, ce qui montre l’importance de la régularité.
  • Activité physique régulière : Entre le golf, les étirements et les exercices de musculation, elle reste active chaque semaine.
  • Stimulation mentale : Bridge, livres audio et jeux en ligne pour garder l’esprit vif et prévenir le déclin cognitif.
  • Socialisation : En plus de rester en contact avec ses proches, Froelich valorise les liens sociaux pour son bien-être.
  • La recherche du bonheur : Elle estime que faire ce qui rend heureux est essentiel pour bien vieillir.
  • Se soucier de son apparence : Selon elle, prendre soin de soi aide à maintenir un sentiment de dignité et de bien-être.

Une Vision Positive Du Vieillissement

Enfin, la perception de l’âge influence directement la qualité de vie. Rosanne Leipzig affirme que les personnes avec une vision positive de leur vieillissement vivent non seulement mieux, mais ajoutent en moyenne 7,5 ans à leur espérance de vie. La vieillesse ne doit donc pas être perçue comme synonyme de maladie, mais comme une période de vie pleine et enrichissante.

En Résumé

En somme, les SuperAgers nous montrent qu’il est possible de vieillir en bonne santé et de vivre pleinement chaque étape de la vie. Sofia Milman espère que la recherche sur la longévité pourra un jour bénéficier à tous, même ceux sans prédisposition génétique. Selon elle, vieillir en bonne santé n’est pas seulement possible pour une minorité privilégiée, mais pourrait devenir une réalité accessible grâce aux avancées scientifiques et aux bonnes pratiques de vie.

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