Donc, quand il s’agit de conseils sexuels, la grand-mère de tous est la Dre Ruth, mais elle commence à prendre de l’importance : elle n’a que six ans de moins que Betty White. Nous cherchions un gourou du sexe de secours, et il semble que nous en ayons trouvé un : le gouvernement canadien. Bien qu’il n’ait pas grand-chose à dire sur le sujet des préliminaires avec des rondelles d’oignon, il ne vous conseillera pas non plus sur l’opportunité ou non de parler à votre conjoint d’une aventure d’un soir (selon Le Gardien(La Dre Ruth dit non), l’administratrice en chef de la santé publique du Canada a beaucoup à dire sur le sujet brûlant de savoir si, quand et comment vous devriez agir pendant cette période de pandémie.
Comme l’a déclaré publiquement la Dre Theresa Tam, maîtresse de l’évidence : « Le sexe peut être compliqué en période de COVID-19. » Mais comme ne manquerait pas de nous le rappeler la Dre Ruth, cela peut aussi être compliqué à tout autre moment. Néanmoins, si vous voulez vous assurer de ne pas être contaminé par le virus, la Dre Tam a quelques conseils à vous donner si vous fréquentez des partenaires sexuels qui ne vivent pas dans votre foyer ou dans votre cercle de contacts étroits. (Attention, pas de spoiler, puisque le titre vous l’a déjà dit : oui, les masques sont de mise.)
Des rapports sexuels protégés, façon coronavirus
Comme le souligne un peu maladroitement la Dre Tam, le type de rapport sexuel le plus sûr est celui pratiqué en solo. Si vous devez absolument inviter quelqu’un d’autre à la fête, évitez toutefois de faire des bisous, pas du tout au-dessus du cou ! Oh, et assurez-vous de rester sobre pour ne rien oublier d’important… oui, un préservatif, mais pas parce qu’il vous protégera du coronavirus – d’après ce que savent les CDC à ce jour, la COVID-19 ne se propage pas par cette émission corporelle particulière. L’ACSP du Canada dit que vous devriez, « comme d’habitude, [be] « Adopter des pratiques sexuelles plus sûres, notamment en utilisant des préservatifs. »
Mais ce n’est pas la seule chose que vous devriez garder à portée de main. Ce qu’elle vous conseille vraiment de ne pas oublier pendant ces périodes, c’est votre masque facial. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une maladie sexuellement transmissible en soi, le coronavirus se propage par contact étroit, et vous ne pouvez pas vous rapprocher beaucoup plus que lorsque vous faites la danse sans pantalon. Afin de vous protéger et de protéger votre partenaire, le Dr Tam dit que vous devriez probablement être masqué pendant les rapports sexuels. Si vous aimez le BDSM, sachez qu’un de ces masques « Story of O » ne fera pas l’affaire – vous aurez plutôt besoin d’un masque qui couvre entièrement votre bouche et votre nez.
Soyez sélectif dans vos partenaires de pandémie
Quelles que soient vos aspirations, ce n’est pas le moment de vous faire beaucoup de nouveaux « amis ». Inutile de dire que les clubs échangistes, les soirées clés et les orgies sont à proscrire. Même les trios sont déconseillés, car ajouter un participant de plus peut doubler votre plaisir, mais cela doublera également vos risques. Comme le recommande Tam, « essayez de limiter autant que possible le nombre de vos contacts étroits ». Elle ajoute également que vous devez vous assurer que ni vous ni votre partenaire potentiel ne faites partie d’une catégorie à haut risque, comme les personnes âgées, immunodéprimées ou en surpoids.
Elle nous rassure cependant : tant que vous vous souvenez du masque (et des autres choses), l’abstinence ne sera pas requise pendant toute la durée de la pandémie : « En prenant ces précautions et en restant conscients des risques que nous assumons, les Canadiens [and, we hope, Americans as well] « Nous pouvons trouver des moyens de profiter de l’intimité physique tout en préservant les progrès que nous avons tous réalisés pour contenir la COVID-19. »